Bourse : L’introduction en Bourse reste dans les objectifs de Coface mais sans plus de précisions

Le projet d’introduction en Bourse de l’assureur-crédit Coface, évoqué pour 2011, reste sur la table mais la priorité est la « mise en oeuvre décisionnelle » du recentrage de l’activité prévue « au premier semestre », a déclaré mercredi le directeur général Jean-Marc Pillu.

La réalisation du recentrage des activités se fera différemment pays par pays, tout au long du premier semestre. « Là, aussi il faut être pragmatique », a souligné M. Pillu lors de la conférence de presse de présentation des résultats du groupe. L’idée « c’est de créer de la valeur en rendant autonomes ces activités »,  a-t-il souligné.

Quant au scénario de l’introduction en Bourse, « je ne vous en parlerai pas », a-t-il déclaré en souriant et renvoyant les journalistes à l’actionnaire majoritaire Natixis « pour toute évolution » d’actionnariat. « Notre boulot est de bien gérer Coface, c’est de créer de la valeur (…) et après nos actionnaires seront ce qu’ils seront », a-t-il indiqué.

La réorientation stratégique de Coface, affirme le groupe, s’applique « en cohérence avec le plan stratégique de Natixis » et vise à lui permettre « d’être en mesure de financer un développement autonome, profitable et cohérent ». « En terme opérationnel, il s’agit de détourer ces activités et essayer de faire en sorte qu’elles génèrent de façon autonome du profit pour leur actionnaire », a encore précisé le directeur général du groupe.

Fin août, le prédécesseur de M. Pillu, Jérôme Cazes avait évoqué la possibilité d’introduction en Bourse de Coface en 2011, estimant que ce scénario devenait plus crédible avec le redressement des résultats de l’assureur-crédit. « Il n’y a aucune urgence », avait cependant tempéré le patron opérationnel de Coface, indiquant que la réflexion menée sur l’avenir de la participation de Natixis au capital de l’assureur-crédit n’était pas achevée.

Coface s’est félicité de sa solidité financière renforcée et d’importance dans le cadre de la nouvelle réglementation dite de Bâle III, ses fonds propres s’élevant à 1,3 milliard d’euros à fin décembre 2010, soit une augmentation de 23% sur un an.

Avec AFP

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