Edito : La Dolce Vita ?

Ah, l’Italie…
Quelle destination pour les vacances qui se dessinent à l’horizon d’une fin de mois de juillet sous tension.
Car rien ne va plus au grand casino des marchés financiers et les dettes souveraines, refuge des assureurs sont malmenées. Et avec elles quelques grands noms de l’assurance et de la finance européenne.

Nous n’aurons jamais autant entendu parler de dettes d’Etat. Les Etats-Unis, la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et maintenant, de façon fracassante et brillante, l’Italie.
C’est comme dans un opéra, l’instant où, après avoir profité des plaisirs de la vie, une période plus sombre arrive.

Les assureurs français ont profité de l’Italie. Toujours en bien, s’appuyant sur un marché latin aux caractéristiques si proches du marché Français. Loin de décrocher les premières places, quelques assureurs français se sont installés en Italie et l’ont fait parfois il y a seulement quelques mois, pour atteindre ce marché en croissance. Mais voilà, que va donner la cure d’austérité imposée dans un pays où les affaires étaient bonnes ?

C’est peut-être une nécessaire adaptation à ce que les assureurs connaîtront dans toute cette Europe du Sud qui n’a pas respecté les critères de Maastricht – qui avait fixé comme limite les 60% du PIB de taux d’endettement annuel – et qui a choisi de relancer ses économies touchées par la crise par la consommation, en creusant un peu plus des déficits déjà profonds.

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