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INFOGRAPHIE - Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres causés par l'homme devraient atteindre 306 milliards de dollars (258 milliards d'euros) en 2017, contre 188 milliards en 2016, selon les premières estimations du réassureur helvétique Swiss Re publiées mercredi.
L'année 2017 restera marquée par une série de catastrophes naturelles d'une rare violence qui ont touché les Caraïbes, les Etats-Unis et le Mexique. Mais également par une vague de sécheresse en France.
Après un premier semestre marqué par un net recul du coût des catastrophes naturelles au niveau mondial, la seconde partie de l’année s’est révélée particulièrement sinistrée.
Les violents évènements survenus au mois de septembre sont venus rappeler que le changement climatique impactera directement la charge de sinistres des assureurs dans les années à venir.
INTERVIEW - Bertrand Labilloy est PDG de CCR Re. Il revient sur l'impact des ouragans et des tremblements de terre du mois de septembre pour le marché et CCR Re.
Le risque sécheresse est nettement moins spectaculaire que l’inondation ou les vents cycloniques. Pourtant, comme le montre la carte ci-dessus, une grande partie du territoire métropolitain est exposé.
INFOGRAPHIE - Swiss Re anticipe une hausse des tarifs en réassurance non-vie pour 2018. En cause, les récentes catastrophes naturelles, mais également la persistance des taux bas.
Depuis 2011, les réassureurs ont bénéficié de catastrophes naturelles relativement mineures. Les ouragans Harvey, Irma et Maria (HIM) ainsi que le séisme de Mexico marquent la fin de cette accalmie et pourraient non seulement anéantir les bénéfices annuels des réassureurs mais aussi affecter leur capitalisation.
Le réassureur Scor estime à 430M d'euros le coût engendré par les ouragans Harvey, Irma et Maria, ainsi que les séismes survenus au Mexique sur son troisième trimestre.
Les 18 et 19 septembre derniers, la Martinique et la Guadeloupe étaient balayées par l'ouragan Maria. La filière de la banane des deux îles a été presque entièrement dévastée. Se pose désormais la question de l'indemnisation des dégâts.