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L’annonce des trois principales sanctions infligées par le régulateur en 2014 a créé une véritable onde de choc au sein des professionnels de l’assurance. La réaction du marché ne s’est pas fait attendre puisque dès l’année suivante, d’importants moyens financiers et humains ont été débloqués par les assurances, institutions de prévoyance et mutuelles pour se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation Eckert rentrée en application au 1er janvier 2016.
En 2014, l’hexagone comptait près de 15 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus, en 2060 ce chiffre s’élèverait à 32,1 millions (selon l’Insee). Ce vieillissement de la population, lié à l’allongement de l’espérance de vie et à l’arrivée massive des baby-boomers dans la séniorité bouleverse de nombreux pans de l’économie et secteurs. Les assureurs ont une grande légitimité à investir ce marché.
La donnée est la seule et unique matière première de l’assureur : estimation du risque, connaissance client, etc. L’explosion de la volumétrie et de la variété des données disponibles est une véritable mine d’or pour ce secteur. Comment les assureurs – et leurs clients ! – peuvent-ils en tirer profit ?
Le monde de l’assurance fait face depuis plusieurs années à de grands chantiers qui transforment les organisations et réorientent les stratégies autour de la transparence et de la protection des clients. Certaines obligations semblent néanmoins avoir été noyées parmi l’abondance et la complexité grandissante des prérogatives règlementaires. La loi Eckert du 13 Juin 2014, portant sur la déshérence des capitaux de contrats d’assurance, l’illustre et confirme pleinement la trajectoire empruntée par le législateur et sa volonté de protéger les assurés.