« La mobilisation est générale » a affirmé Bernard Spitz, président de la FFSA à l’AFP dimanche.
Pressés de « répondre très rapidement » et de se montrer « exemplaires » par le gouvernement, les assureurs ont prévu de raccourcir les procédures et ainsi les délais d’indemnisation malgré l’importance des dégâts.
Les assureurs ont d’ores et déjà mobilisé des plateformes d’appels pour recevoir les déclarations de sinistre des victimes.
Le déploiement d’équipes sur le terrain permet à la fois de répondre aux besoins d’expertises et de procédure et de rassurer une population meurtrie en les informant sur leurs assurances. Preuve que « les assureurs ont retenu les leçons de 1999 », confiait Stéphane Pénet à l’AFP.
En terme de garanties actives pour ce type de sinistre, ce sont les garanties « ventes, tempêtes et évènements climatiques » qui couvrent les dégâts causés par la tempête. Ces garanties sont incluses dans les contrats dits « d’assurance de biens » c’est-à-dire les multirisques habitation ou entreprise.
Notons que cette garantie n’a rien à voir avec une « catastrophe naturelle » et les victimes n’ont pas à attendre la publication d’un éventuel décret déclarant l’état de catastrophe naturelle dans certaines zones.
Dans un autre communiqué, les assureurs de la FFSA rappellent également que les dommages subis par un véhicule sont couverts si l’assuré avait souscrit une garantie incendie ou dommages. Enfin, la couverture de dommages corporels ne sont couverts que dans le cadre d’un contrat individuel accident ou une garantie des accidents de la vie. Toutefois, ces garanties se trouvent parfois incluses ou souscrites dans le cadre d’un contrat multirisque habitation.
Benoit MARTIN (avec AFP)